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samedi 26 novembre 2011

elections marocaines

élections marocaines

Elections législatives: Taux de participation très optimal par rapport aux élections de 2007
Ce taux de participation montre la grande importance que tiennent ces élections pour les marocains, des élections qui arrivent quelques mois après les réformes constitutionnelles pour la promotion du processus démocratique au Maroc.

Une petite comparaison montre l'importance de ce taux par rapport au taux définitif des élections de 2007 qui n'a pas dépassé les 37%.

Ainsi, les marocains se sont engagés à faire réussir le processus démocratique du pays en participant massivement aux élections qui ouvrent la voie à une nouvelle ère démocratique.

Plusieurs pays ont, d'ailleurs, salué les conditions dans lesquelles se sont déroulées les élections, mais aussi le changement et les réformes que voit le pays.

Par ailleurs, l'optimisme qui tatoue ces élections se lit, entre autres, à travers les félicitations des comités d'observateurs des élections marocaines. Ces observateurs sont des membres du Sénat français et des députés du Parlement européen appartenant à des formations politiques de droite et de gauche, invités par le président du Conseil national pour les droits de l'homme, et dont la présence au Maroc vise également à «fournir un soutien pour la transition démocratique", selon un des députés européens présents au Maroc.

Le scrutin marocain tient une grande importance, actuellement, dans ce contexte géopolitique mouvementé depuis le début du Printemps Arabe. Il arrive après les élections tunisiennes et quelques jours avant les élections égyptiennes, lesquelles favorisant la montée en puissance des partis islamistes.
Ces données poussent certains à donner favori le parti islamiste marocain PJD qui pourrait pourrait supplanter l'Istiqlal (Indépendance), de l'actuel premier ministre Abbas El Fassi.


Le PJD devrait également, selon certains analystes, devancer un autre parti, membre de la coalition gouvernementale, le Rassemblement national des indépendants (RNI) dirigé par Salaheddine Mezouar, ministre de l'économie.

Cependant, si le PJD gagne ces élections, l'on ne pourrait s'attendre à une victoire écrasante comme ce fut le cas en Tunisie. Sa victoire ne pourrait également se faire aisément puisqu'il devrait affronter deux grands partis: l'un bien plus expérimenté et l'autre soutenu par un grand nombre de jeunes technocrates, avec à leur tête un ministre qui a choisi de mener une campagne électorale à l'américaine.

Ainsi, l'espace électoral marocain est bien plus vaste que ce qu'on pourrait penser, et le plus important parti politique ne pourrait espérer dépasser 16% à 18%, selon des analystes politiques.

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